Comment choisir le meilleur vélo pour le triathlon

Comment choisir le meilleur vélo pour le triathlon ? Notre guide d’achat complet !


Pratique sportive extrêmement complète alliant un enchaînement de trois disciplines (natation, vélo puis course à pied), le triathlon nécessite beaucoup de matériel pour celui qui s’y engage. De la combinaison trifonction permettant de ne pas avoir à se changer entre chaque épreuve aux lunettes de natation et de vélo en passant par les chaussures de course puis de vélo, ou encore, le casque, nombreux sont les accessoires dont il faut se munir.

Dans tout cet attirail, le vélo du triathlète est sans aucun doute la pièce la plus onéreuse et la plus importante. Dans ce guide, nous allons nous attarder sur tout ce qu’il faut savoir concernant le vélo de triathlon et comment le choisir pour réaliser les meilleures performances possibles en fonction des objectifs sportifs, des possibilités physiques et financières ainsi que de la morphologie du cycliste.

Quels critères à prendre en compte pour choisir son vélo de triathlon ?

Avant de se pencher sur les facteurs à évaluer pour choisir le meilleur vélo de triathlon, il faut avoir à l’esprit que ce dernier présente des caractéristiques lui étant propres. D’une allure ultra-profilée et très rigide, un vélo de triathlon est par définition conçu pour la performance et se veut, de ce fait, très aérodynamique.

En selle, pour comparer à l’assise adoptée sur un vélo de route traditionnel, on adoptera une position allongée avec des prolongateurs tandis que la géométrie du vélo se voudra évolutive en fonction des besoins et envies. Nous y reviendrons un peu plus loin dans ce guide, car il existe différents types de vélos de triathlon ayant chacun leurs spécificités. 

Parmi les autres indicateurs à évaluer pour bien choisir son vélo de triathlon : le niveau de pratique, la distance visée et les profils de courses effectuées. Pour ceux qui pratiquent le triathlon depuis longtemps et pour lesquels la compétition fait partie des objectifs, on s’orienterait vers un vélo le plus aérodynamique possible. A contrario, pour ceux qui se lancent ou qui pratiquent occasionnellement, un vélo de triathlon de route sera amplement suffisant. Bien évidemment, la question du budget restera centrale et fera varier les possibilités finales.

Au niveau matériel, l’installation de prolongateurs au niveau du guidon s’imposera afin d’adopter la position couchée qui fait la force des plus grands triathlètes. La selle, pour sa part, présente une position plus avancée par rapport à l’axe du pédalier. La question des roues se pose aussi puisque des jantes basses offriront une performance moindre par comparaison à des jantes profilées plus hautes. En l’absence de vent, certains performeurs optent pour des roues lenticulaires sans rayon dans des zones où il n’y aura pas de vent. 

Quels sont les différents types de vélo de triathlon disponibles sur le marché ?

Tandis que les prix des différents vélos de triathlon peuvent varier de plusieurs centaines à milliers d’euros, sélectionner le bon vélo pour pratiquer le triathlon peut parfois relever du défi au vu des gammes disponibles sur le marché.

Le vélo de route : un classique pour commencer

Solution la plus abordable de toutes financièrement, le vélo de route se présente comme un choix idoine pour ceux qui souhaitent débuter le triathlon. Un novice n’aura pas forcément les meilleures armes au départ et, plutôt que de s’orienter tout de suite vers une monture à la géométrie plus agressive, aérodynamique et rigide, on lui conseillera plutôt de se tourner vers un vélo de route plus confortable. Grâce à ce choix, on pourra réaliser un effort prolongé. À noter : il faudra monter des prolongateurs sur le vélo pour une position plus aérodynamique.

Le vélo de route d’endurance : moins compétitif

Avec une géométrie pensée pour la souplesse de l’effort et le confort du cycliste, les vélos de route d’endurance peuvent bien s’accommoder à la pratique du triathlon, mais seront assez peu adaptés à un usage en compétition. En effet, ces vélos conviendront mieux à des triathlètes occasionnels amoureux des longues distances plutôt qu’à des acharnés de l’effort avides de rendement.

Le vélo de route aérodynamique : la vitesse comme mot d’ordre

C’est la parfaite antithèse de son homologue dédié à l’endurance : le vélo dît “aéro” possède pour grande mission la recherche de la performance. Quand on s’oriente vers un modèle de ce type, on regarde en priorité sa rigidité et la qualité d’écoulement des flux d’air. Au niveau visuel, on constate que les tubes des vélos aérodynamiques sont larges et massifs. Seul point noir au tableau : le fait que les vélos aéro ne soient pas conseillés, ni adaptés, sur des surfaces avec une forte pente.

Le vélo contre-la-montre (CLM) : pour lutter contre le temps

Pour passer encore un cran au-dessus en matière de vitesse, et se concentrer au maximum sur la performance, on optera pour un vélo CLM. Conçu spécifiquement pour des sportifs en recherche de lutte contre le chronomètre sur surface plane ou un peu vallonnée, les vélos chrono disposent d’un cintre spécial contre-la-montre, mais aussi de roues aérodynamiques et d’une transmission simplifiée avec un seul plateau pour une légèreté amplifiée. La position sur un vélo CLM est quasiment couchée. 

Le vélo de triathlon : parfaitement adapté à la pratique de la discipline

Enfin, il existe bien évidemment des vélos pensés et développés pour la pratique pure et dure du triathlon. Très proche visuellement d’un vélo CLM, le vélo de triathlon implique une posture en selle plus droite et sera doté d’équipements complémentaires répondant aux besoins de la pratique compétitive (porte-bidon par exemple).

Les accessoires indispensables pour pratiquer le triathlon

Qui dit triathlon, dit trois disciplines ! En période de compétition, afin d’être le plus efficace possible, il convient donc de se préparer et de s’équiper au mieux pour réaliser les meilleures performances et se dépasser. Se déroulant toujours dans le même ordre, un triathlon enchaîne natation, cyclisme puis course à pied. Pour la première épreuve dans l’eau, outre le bonnet et les lunettes de nage, une combinaison trifonction en 1 ou 2 pièces (selon ce que l’on préfère) est à privilégier pour ne pas avoir à se changer à chaque transition. Sinon, il sera possible d’opter pour une combinaison néoprène adaptée à la nage afin d’améliorer le confort, la flottabilité et ne pas avoir trop froid.

Une fois revenu sur terre, en marge du vélo que vous aurez soigneusement choisi grâce à nos conseils, il vous faudra disposer d’un casque adapté et le plus aérodynamique possible et de chaussures de vélo spéciales triathlon. En outre, le vélo devra être doté de pédales automatiques qui, par le biais de leurs cales, permettront de relier fixement les pieds au vélo. Permettant de porter le dossard à l’arrière pour l’épreuve à bicyclette, et à l’avant lors de la course à pied, la ceinture porte-dossard est aussi un must-have. Toujours pour cette dernière épreuve de course sur vos deux jambes, avoir des chaussures munies de lacets autobloquants vous permettra de ne pas avoir à refaire ces derniers en plein effort. Enfin, même s’il ne s’agît pas d’équipements obligatoires, ne seront pas de trop : un crème anti-frottements, une montre d’activité munie d’un GPS et des ravitaillements (boisson, barres)… 

Tout ce matériel pourra être chargé dans un sac de transition qui, compartimenté, permettra d’accéder aisément au matériel dédié à chacune des trois disciplines sportives sans effort supplémentaire.

Comment entretenir efficacement un vélo de triathlon ?

À l’instar de la plupart des vélos, et notamment des bicyclettes de route, il n’y a pas de recette magique pour prendre correctement soin de son engin de triathlon. Procéder à un nettoyage intégral ainsi qu’un entretien des composantes de son deux-roues après chaque sortie ou compétition va contribuer à le maintenir en bon état de marche et à en prolonger la durée de vie.

Pour laver votre vélo de triathlon convenablement, privilégiez avant tout un jet d’eau fraîche ainsi que des produits spécialisés plutôt qu’un nettoyeur haute pression et un détergent inadapté. Ceci, dans l’optique de ne pas dégrader les différentes composantes (pédalier, cassette, chaîne, pignons, peinture, etc.) ou d’endommager des joints présents dans les mécanismes de transmission et de freinage. Munissez-vous aussi de plusieurs brosses pour remettre au propre tout cet ensemble. Une fois le lavage effectué, utiliser des chiffons propres et secs est également vivement conseillé.

Une fois le nettoyage puis le séchage passés, une lubrification de la chaîne et des pièces de transmission sera à faire, de même qu’un contrôle global de l’état des roues (gonflage, linéarité des pneumatiques…) et de la visserie. Un vélo bichonné, c’est un gage de sérénité !